L ‘aquarium de Canet, l’aquarium qui me plaît,
A vec les bacs de présentation naît l’attraction.
Q ue de vitrages illuminés, de “cages” dorées,
U ne eau de mer, naturelle, si clair’ et si belle,
A vec les bons esturgeons, gardons et tritons.
R egardez nager les petites raies en gris foncé,
I nvisibles, paisibles sous le sable fin du bain.
U n énorme mérou, hors-normes je vous l’avoue,
M édusé, va se cacher, derrière la pierre usée.
D eux murènes sereines jouent les sirènes,
E ntrées dans les amphores, elles adorent.
C herchez le sar, à l’écart, le grondin, les oursins,
A ubade, des dorades ; mignonnes, les anémones.
N otez dans sa cellule, huit tentacules gesticulent,
E t la pieuvre “manœuvre” en un vrai chef-d’oeuvre,
T outes ventouses déployées. Jalouse, je l’enviais.
E t les raies pasténagues ondulaient en vagues,
N ageaient et dansaient avec les loups “garous”.
R iche, argentée, la liche glauque en jetait.
O bservez les “poissons bleus“, heureux.
U nivers, la mer et maquereaux, si beaux,
S uivent thons, espadons toujours si bons.
S andre marbré, carpe orangée, eau douce à volonté,
I l y en avait tellement que j’en oublie, naturellement.
L e requin et son train-train et la raie Manta, la voilà !
L angouste bien cachée, ouste, viens en mon panier,
O n l’imagine, clandestine ; en cuisine, mon héroïne.
N e salivez pas et ne rêvez pas car on ne l’aura pas.
C omme un poisson dans l’eau ! Bon, c’est beau.
O n descend gaiement, rez de chaussée différent,
M agnifique, ce côté exotique et ce côté magique.
M érou géant à l’entrée, toujours très en beauté,
E t avec son mètre cinquante, il nous enchante.
U n bonheur, il vit avec des poissons nettoyeurs.
N otez le crapaud buffle, il s’est caché, le mufle.
P our les iguanes vertes, sur les troncs, en alerte,
O u les lézards aquatiques, on connaît la musique.
I l y avait quantité d’espèces. Allez, on se presse.
S i bien éclairés, reflets variés et coraux à volonté.
S ur les récifs coraliens, les chirurgiens… Viens !
O u les vaches sans tâche, les porc-épic qui piqu’.
N on, papillons, anges et les chauve-souris si jolis.
D es clowns, des chats, des perroquets, ”le” préféré,
A vec les laveurs de carreaux, le verre est trop beau.
N ommée beauté dangereuse, son épine venimeuse,
S corpion, rascasse volante, alors là, c’est l’andante.
L es hippocampes parés de leur tenue de soirée,
E nfin ! Oursins, tortues, requins, je les ai vus,
A vec un ban de piranhas, rosacés et pailletés,
U n grand ban, je ne suis pas prête de l’oublier.
Aquarium de Canet-en-Roussillon
L es musiciens de Rivesaltes, on fait une halte ?
E n effet, à Saleilles, mes oreilles s’émerveillent,
S uivant un répertoire varié, l’auditoire appréciait.
M enés à la baguette avec maestria,
U n chef sympa, Marcel Clavaguera
S ecret et esthète pour faire la fiesta.
I l débute ce concert par un morceau d’enfer,
C omposition… et appellation, de l’Harmonie.
I l entraîne l’Arche, Saint Louis Blues Marche.
E lle, la Tourterelle si bien jouée, me fait rêver.
N otez cette polka pour piccolo, c’est si beau,
S uivi d’African Symphonie, si vivant et si joli.
D es percusions entrent en action… Attention !
E t Bugler’s Holliday, les trompettes, ça y allait.
R egardez-les, la justesse, la finesse, tout y était.
I maginez Le moment de Noël, un instant solennel.
V enez danser, Les Vagues du Danube, quel tube !
E t recevez les Bons baisers de Russie, ici, aussi…
S ur l’air des Danses hongroises, on s’apprivoise.
A llez ! La Valse de l’Empereur, que du bonheur.
L ‘entrée des Artistes, mais ils sont déjà en piste.
T out en folie, c’est ainsi, vive Offenbach à Paris.
E ntend, c’est la tradition du Jour de l’An d’antan,
S acrée, la Marche de Radetzky, toujours si jolie.
Vous les retrouverez :
- le dimanche 8 juin au Dôme de Rivesaltes
pour l’anniversaire des 120 ans de l’Harmonie.
S i vous souhaitez danser la sardane
A ttachez bien vos si jolies vigatanes
R endez-vous toujours pris à demain
D ans le petit village, dans le lointain
A vec une grande cobla, la Millénéria
N uances, cadences, et vive la danse
E t la Principal de la Bisbal ouvre le bal
S i bien jouées, moi aussi je les connais
C omposée d’un flaviol, d’un petit tambour
O n perçoit le joli son du trombone à piston
B ien devant, les tibles et ténores résonnent
L es fiscorns, les trompettes sont de la fête
A h, la contrebasse à cordes, c’est en ordre
S ‘il vous plaît, arrêtez de parler et écouter