L’île d’Oléron (Oct.2017)
Publié à 11:26 dans Charentes maritimes

Lundi 23 octobre 2017

Dès potron minet, dans le car, nous-voici installés,
Pour la Charente-Maritime, île d’Oléron, île de Ré.
Philippe l’aimable chauffeur conduit avec maestria,
Encore quelques heures à rouler, en avant la fiesta.

“Au langonnais”, un restaurant renommé de Langon,
Un menu assez sympathique, le déjeuner super bon.
Ronce une des toutes premières stations balnéaires,
Bordée par la Seudre, la forêt de Coubre, populaire.

Arrêt Village de Vacances Azureva Ronce-les-Bains,
Pot de bienvenue, buffet succulent, on n’a plus faim.
Le soir, chacun cherche sa case comme les bronzés,
Papy parle fort, mamie papote, en cette nuit étoilée.

Un hurlement de loup Ahou ahou, me fait frissonner.
Enfin ! quand même trouvé, notre exquis nid douillet.
Après les bras de Morphée… tous au petit déjeuner,
Café au lait, croissants… n’oublions pas les cachets.

Mardi 24 octobre 2017

Découverte d”un beau village “Talmont-sur-Gironde“,
Marion charmante égérie locale nous refait le monde.
Au travers de cette immense pinède bien ensoleillée,
Un grand zoo… splendides flamants roses, orangés.

Admirant le solide rempart… ouvert à tous les vents,
L’église Sainte-Radegonde reste un site éblouissant.
Bâtie en bordure de l’abrupte falaise… très rocheuse,
Dame marée caresse sans cesse la rive bienheureuse.

L’ancien cimetière marin lui tient toujours compagnie,
Recouvert d’herbes folles, pierres, pots de fleurs, ici.
Dans les eaux calmes de cet endroit naturel, occupé,
Des canards, sur le ponton, dorment à poings fermés.

Sur la longue passerelle là-bas, des cabanes sur pilotis,
Où carrelets(filets) se remplissent de crevettes si jolies.
Ces embarcations attendent l’équipage… à l’abordage !
L’estuaire de la Gironde se fond… en ce doux paysage.

Agréables venelles fleuries… pavées de galets de rivière,
Vers midi, Madame tire sa noble révérence bi journalière.
Pêche à pieds, en plein cœur de l’estran vaseux dévoilé,
Prises de coques palourdes, couteaux suaves crustacés.

Royan“, principale ville de la sublime Côte de beauté,
Plaisante station balnéaire très convoitée, privilégiée.
Léglise Notre-Dame, originale main fort bétonnée,
La descente de quatorze marches, recommandée.

Son élégant autel, ses vitraux rectangulaires,
Le chemin de ronde, l’intérieur spectaculaire.
Tablée avec délicieux buffet… sieste bien méritée,
Reprenons le chemin afin de continuer notre virée.

Direction “la lumineuse”… j’ai nommé l’île d’Oléron.
Bercés sur ce viaduc… de trois kilomètres de long.
Fort Louvois, les pieds dans la vase, pris en photo,
Escale, bel historique de la Citadelle… du château.

Talus, douves, orties, pont-levis, pont dormant,
Remparts, portes royales, poudrière et Vauban.
Passons à St Pierre, ensuite flânons à St Denis,
A la pointe, le phare de Chassiron se trouve ici.

Tout blanc, avec trois bandes noires châtelaines,
Pour mieux le différencier, de celui des baleines.
Sur la route des huîtres, traversons “la Cotinière“,
Un joli port, une flottille de couleurs vives si fière.

Le ballet incessant de nombreux chalutiers animés,
L’activité intense, la vente du poisson sur les quais.
Homards loups, soles maigres, seiches baudroies,
Avec sa criée informatisée, à droite, là, tu la vois ?

La Tremblade“, considérable centre ostréicole,
Du bassin de Marennes-Oléron, dont je raffole.
Famille Coutant, film intéressant d’une demi-heure,
Dégustation chaleureuse, ambiance bonne humeur.

Quelques ronds-points aménagés… avec originalité.
Plage, deux chaises longues, parasol, ballon coloré,
Deux petits bateaux blancs, en feuilles d’écoliers,
Un baigneur portant l’huître, traînant un sardinier.

Au retour ce merveilleux coucher de soleil orangé,
Se laisse contempler, en cette immensité bleutée.
Le souper, toujours varié, nous a tous requinqués,
Le marchand de sable, ne va pas tarder à passer.

Mercredi 23 octobre 2017

Mercredi, avec Josette, jeune femme très coquette,
“La Rochelle”, commune la plus peuplée, la fête !!!
Des bassins d’affinage, réserve naturelle protégée,
Belles cigognes hérons cendrés cygnes immaculés.

Hissée sur son petit muret, notre guide raconte,
Cette relation charmante, et sans aucune honte,
Les amours tumultueuses d’Aliénor d’Aquitaine,
Devenue Reine d’Angleterre, ah quelle aubaine !

Hôtel de ville brûlé… statues bien diversifiées,
La rue des templiers… clocher, tour restaurée,
Entrons au cœur historique du légendaire quartier,
Passage souterrain fermé, aussitôt la nuit tombée.

Sublime pavillon Renaissance, l’ancien accès muré,
Un délicat balcon d’angle enrichit déjà cette beauté.
Ce chapelet d’arcades réservées aux commerçants,
Groupés par activités bravant la pluie le beau temps.

Cette grande porte de la grosse horloge, si typique,
Arches, tourelles, globe mappemondes magnifiques,
Campanile recouvert d’ardoises, goélette en blason,
Débouche au vieux port en zone piétonne, trop bon !

Deux immenses tours de défense protégeaient l’entrée,
Surveillance, jets de pierres, huile bouillante, à volonté.
L’une, baptisée Saint Nicolas se situait, bien à bâbord,
La seconde dite de la chaîne de l’autre côté sur tribord.

Pendant toutes ces nuits, empêchant l’ennemi d’accoster,
Une énorme chaîne était tendue pour en interdire l’accès.
Trois ports en un seul, le commerce la pêche la plaisance.
Toutes ces sublimes embarcations mènent alors la danse.

L’église St-Sauveur, au clocher carré, a brûlé également,
Trois fois la reconstruction de ce bâtiment, intégralement.
Après nos ripailles en ville, la gare monument authentique,
Puis la bonne demi-heure de car vers l‘ïle de Ré magique.

Luxuriante, très boisée… le St Trop de l’Océan atlantique.
L’interminable pont payant, sa vue panoramique spécifique.
A gauche vous apercevez le port de commerce de La Pallice,
Côté sud… les longues plages de sable fin, sans leur artifice.

Rivedoux” première ville, phare de Chauveau rouge blanc,
L’unique situé même en pleine mer, automatisé maintenant.
Cent kilomètres de pistes cyclables, vignobles bien alignés,
Puis… dans le lointain, les cloches de Sainte-Marie-en-Ré.

Arrivés à l’endroit le plus étroit, dénommé “Martrai”,
Apparaît l’océan vision des parcs à huîtres dégagés.
Ensuite, le super beffroi noir et blanc d’”Ars-en-Ré“,
L’un des plus beaux villages de France si renommé.

Le phare des baleines, cinquante-sept mètres de hauteur,
Deux cent cinquante-sept marches à monter, aïe le cœur.
En pierres de Crazannes, il faut redescendre du bon pied,
Socle en granit, bonjour nos mollets c’est du béton armé.

La célèbre tour des baleines au 17ème siècle fonctionnait.
Le phare des baleineaux, déjà créé, prévenait du danger.
Immédiatement, tout au large, quand se retirait la marée,
En ces grilles, treize écluses, les poissons étaient piégés.

Voici “Saint-Martin-en-Ré“, capitale de l’île qui se dévoile.
On longe quatorze kilomètres de fortifications… en étoile.
Prison, rassemblement de dangereux détenus condamnés,
Attendent le transfert à Cayenne, centre carcéral complet.

Une kyrielle de baudets du Poitou broute dans un pré,
Pelage longueur insolite, animal emblématique choyé.
Baladant tout le long de ce charmant port, regardez !
Les anciens rails du petit train sont ici, transformés.

Quelques maisons basses pour se protéger du vent,
Celles à deux étages… les riches armateurs d’antan.
Les couleurs typiques restent le blanc, le vert et gris,
Rues pavées, vigne-vierge grimpant aux murs jaunis.

Une plante solitaire, garnie de roses trémières,
Adorant caillasse, sécheresse, joue l’aventurière.
L’île vit du sel, vignobles, cultures maraîchères,
Ostréiculture, tourisme, bâtiment, bonne bière.

Petit demi-tour tranquille, nous avons beaucoup marché,
On s’assoupit, dans notre car, jusqu’à l’heure du souper.
Tous en forme le lendemain jeudi… la dernière journée,
La matinée à “Mornac-sur-Seudre” afin de se promener.

Jeudi 26 octobre 2017

Après ces succulents festins qui nous ont bien profité,
Voici nos sept heures de “retour chez nous” avec regret.
Que quatre jours, sans cuisine, sans mari, sans enfants,
La belle vie où l’on a profité de tous ces bons moments.

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