Gênes, les Cinq Terres, Portofino (Mai 2008)
Publié à 12:04 dans Voyages en Italie

L e matin du vendredi et nous voici enfin partis,
A utocar Capeille, Hélios, Betty, les merveilles.

C ôte d’Azur italienne et adieu la Languedocienne.
O n prend celle de l’Esterel puis tous ces tunnels.
T outes les maisons colorées et cultures étagées,
E ntre ces petites villes, des serres si tranquilles.

D u panini, par ici, à la charcuterie fine et extra fine,

A ccompagné d’un café corsé, on a mangé, dévarié.
Z ou, soyons fous, à Gênes la Reine, c’est l’aubaine.
U ne petite pluie tombait… et le parapluie était soldé.
R egardez le Galion à trois mâts qui nous tend les bras.

I l ne manquait que Jeannette, pour animer la fête.
T ouristique, magnifique, le vieux centre historique.
A ncienne ville médiévale, avec sa belle cathédrale.
L e circuit panoramique est, lui aussi, si magique.
I l y a beaucoup d’ascenseurs, un goût de bonheur
E t des longs funiculair’s. Bon, je vais prendre l’air.
N ote la terrasse sur le toit, cocasse, cela va de soi.
N on ! La passerelle en bois, pour rentrer chez soi.
E ntrecoupés de bâtiments de six étages sans âge.

R iche, la jolie cathédrale fétiche pour mon acrostiche.
I maginez les colonnes marbrées, les arcades zébrées,
V oyez le plafond décoré, de belles fresques colorées,
I nvitée dans la chapelle aménagée, lumières tamisées,
E n compagnie de beaux vitraux, de nombreux tableaux.
R avies, des sœurs chantent les louanges du Seigneur,
A vec de grandes statues, un confessionnal entretenu.

D es préparatifs très actifs, l’arrivée de Sa Sainteté,
U ne entrée de chaque côté, chandeliers, escaliers.

P our la façade, il faut voir la photo car c’est trop beau.
O n voit deux lions couchés sur le côté, quelle beauté !
N ous passons, aussi, devant la jolie place De Ferrari,
A vec la fontaine magique, la souveraine si pacifique.
N os bus variés et à soufflets, le trolley nous fait rêver.
T outes ces ruelles donnent des ailes pour promener.

S i vous voulez vous reposer, à l’Eden Park ça allait.
O n a adoré la douche, les pâtes servies à la louche.
I l nous fallait nous remplumer… et on a tout dévoré.
R endez-vous dans la chambrée, batifoler, s’éclater
E t digérer tous ces mets parfaits si bien appréciés.
E n soirée, la balade à pied, la promenade illuminée

N ous ravit et nous rajeunit, Betty n’a plus de souci.
O n est si bien dans ce jardin qui nous tend la main.
C es statues énigmatiques… ou une tortue magique.
T oute l’imagination en action… c’est une distraction.
U ne jolie mer, enfin, caresse sans cesse le sable fin.
R iant de bon cœur, dans la bonne humeur, je meurs.
N otre escapade improvisée et en rade, on est paumé
E t vois, la belle Mazeratti nous a ramené au paradis.

R éveillés par le portable, le déjeuner est sur la table.
I l est huit heures, dit Bernard. Voici le car et le départ.
V ivre “l’Aventura” avec le sourire d’Emanuella, on y va.
I nvitation à la route panoramique des terres idylliques,
E tant reliées entre elles par chemins de fer et de terr’.
R iomaggiore, le premier village traversé, est bien situé,
A pic sur la plage, la mer et un hic, ce paysage d’enfer.

D es voitures interdites de circulation sauf si autorisation,
U ne pure visite de contemplation qui vaut la description.

L a petite rivière si fière et les beaux canards si bavards.
E ntrez à Manarola et ouvrez le diaporama, tout en bas…
V os yeux émerveillés de beauté, aux cieux, on y était,
A vec la pluie qui nous suit, le parapluie ressort de l’étui.
N ous avons une vue imprévue, l’intérieur, non l’extérieur,
T ellement beau que je ne regrette pas celle du bateau.

L e train des autochtones, on s’abonne. 3ème arrêt, descendez !
E nfin, Monterosso pour le bain, la plage est ici, le restaurant Maxi.
S aluto ! Me gusto el risoto, et la friture, elle assure, que ça dure !

C afé, tiramisu, limoné, nous voilà prêts pour balader, enchantés.
I maginez cette fête du citron, si bon… et ses formes si trognons.
N otre journée était improvisée et diversifiée à volonté, quel pied !
Q uelle surprise, la promenade sur l’eau fut un très beau cadeau.

T oute l’excursion retient notre attention et c’était champion,
E t voilà nos cinq magnifiques petits villages, si authentiques.
R egardez-les, tous si bien colorés, accrochés à des rochers.
R egardez-les, si typiques, nichés dans les criques magiques.
E nchantés, les vagues nous arrosaient, on riait, je “pissais”,
S urtout la corde au cou mais lui, c’est aux pieds qu’il l’avait.

"Surtout la corde au cou mais lui, c'est aux pieds qu'il l'avait".

M ais au lointain, cachés dans les coins, Vernazza, Corniglia.
A ccostés à Portovenere, lâchés en quartier libre, ça équilibre.
G uide appréciée, le château trop éloigné, l’église juste à côté.
N ous baladons en amis, espinchons* les prix… la belle vie.
I l nous faut d’abord quitter ce port pour entrer à “bon port”.
F inalement, le vent et la pluie nous poursuivent sans bruit.
I l faut faire vite, de l’air on s’abrite mais les gens s’agitent…
Q uel bon week-end à rallonge, le refaire ? Mais on y songe.
U ne fois rentrés, trempés jusqu’au cou, voilà les 400 coups.
E nvie de pâtes à la tomate, de patates, candidates, je relate.
S ur l’immense lit, silence j’écris, Morphée a bercé la nuitée.

Pas assez dormi ?

P our se lever si tôt le dimanche, une autre paire de manches.
O n achève de somnoller au fauteuil, je rêve bon pied, bon œil.
R écréation organisée à Rapallo, l’excursion guidée en bateau.
T ous à Portofino, port de pêche très beau et trop “magnifico”.
O bservez la station balnéaire huppée et légendaire à souhait.
F ranchement, des résidences paradisiaques, si démoniaques.
I mpressionnant, ces jolis palaces fantastiques et idylliques.
N otez la plage de sable fin et ses si belles cabines de bains.
O n dirait notre côte d’azur mais ici, un peu obscur, c’est sûr.

R evenus sur terre, à l’embarcadère, le restaurant est charmant.
A nous, pâtes et pizzas, coucou, nous voilà ! Le dernier repas.
P ardi ! qu’on est ravi de quitter la pluie pour le soleil du midi…
A dorer le chanteur Lenorman, partager le bonheur de l’instant,
L e dédiant aux ”jeunes amants”, Marthe-Maurice si complices.
L e temps est vite passé, il nous était compté, on en a profité.
O bjectif réalisé, imaginatif, on l’était et positif, on l’est resté.

*Terme sétois qui signifie “jeter un œil vite fait”.

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