Virée touristique et magnifique en Aubrac, pendant une dizaine de jours heureux et ensoleillés…
Publié à 19:35 dans Lozère

V ive les vacances d’été, on y partait, comme chaque année.
I nstallés au camping de La Mothe*, regardez voilà les potes.
R espirant le grand air… de la Lozèr’… ici étant notre repair’.
E nvie de marcher, La Canourgue à visiter, on prend son pied,
E nchantés du lundi après-midi où ce petit village nous a ravi.

T out le mardi fut réservé au marché sur la place assiégée,
O riginal et banal, les commerçants déballaient leurs étals.
U n monde fou, et la blonde casse-cou vagabonde partout.
R etournons au bercail pour déguster, l’attirail est déjà prêt.
I mpressionnés par la ferme, visite guidée, gîtes aménagés,
S ituée vers Severac le Château, à Blayac, c’est trop beau.
T raite des brebis en manège, et pub discrète, ici, j’abrège.
I nvités gentiment par Jean, à monter ses bêtes au champ.
Q ui a passé une soirée animée, variée à volonté ? Devinez.  
U ne préparation à sensation d’aligot maison qui est si bon.
E xplication enregistrée, excursion terminée, l’addition, svp.

E t journée porte ouverte mercredi, l’herbe est verte aussi.
T ous “Aux Saveurs d’Autre Foie” et leur bonheur à la fois.

M ais, sur le Causse de Sauveterre… toujours dans la Lozère,
A ccompagné d’autruches, de lamas… les peluches, les voilà.
G énéreuses danseuses voluptueuses aux plumes ravageuses.
N otre lama grisé, tapageur, s’éclatait comme un vrai voltigeur.
I rrésistible, son bébé. Sensible, sa dulcinée. C’est à méditer.
F erme aquacole l’après-midi, la gaule, ici, elle s’affole, pardi !
I maginez les belles truites fario et tous ces saumons si beaux.
Q uel bel élevage en ce village. Enfin ce soir, le festin, bonsoir !
U ne jolie petite auberge, tout près des berges… nous héberge. 
E nchaînant l’aligot à gogo… jambon cru… on n’en peut plus !!!

 

E n suivant la route, c’est au “tour des lacs” sans aucun doute.
N otre préféré, Bonnecombe*, la vallée le surplombe, il plombe.

A venture du matin, piqûres et vaccins, les veaux sont là-haut,
U ltime pesée, anonyme on observait, en prime je les plaignais.
B uron du Ché*, sur l’herbe saupoudrée de rosée je somnollais,
R avie o’ lit dans ce gentil paradis mais bouffée par les fourmis, 
A ccueillis avec sympathie, sur la terrasse, on prend une glace.
C herchez l’accordéon en fond, écoutez les chansons, je fonds.

P our débuter ce vendredi, bonjour la virée, c’est trop joli par ici.
E tape ”Château de la Baume”… il m’épate, ce si beau royaume.
N ostalgique gentilhomme, magnifique fantôme, et je chantonne.
D écouvrant la vie d’Arlequin, les lits à baldaquin, petits coquins,
A ppréciant peintures, coiffures, parures… tapisseries, draperies.
N otre matinée si bien racontée nous faisait rêver, on s’y croyait,
T ransformée et habillée en Reine souveraine, châtelaine sereine. 

U n coucou également aux “Loups du Gévaudan”  très intéressant.
N ullement impressionnés, dans la forêt cloturée, ils se reposaient.
E ntrez et visitez, l’affichette pour expliquer, la buvette juste à côté. 

D étour à la fête de Marvejols, les lunettes ont fait un vol, le bémol !
I mpossible n’est pas français, accessible et irrésistible, ils l’étaient…
Z one piétonne, ils se la donnent, Gaby et Willy* et leurs clowneries,
A nimation en musique, attraction magique, à vocation humoristique.
I mprovisée, cette fin de semaine mais c’est la fête foraine mondaine.
N an(t), un si joli village dans le vent, j’apprécie l’aubade tous les ans.
E n effet, avec la Peña Lou Terral*, ça y va, très amical et si musical.

D ébandade chez les truites, escapade et fuite, la régalade ensuite,
E n effet, virée fabuleuse, miraculeuse, à Bonnecombe, l’hécatombe.

J e n’avais jamais décrit un taureau* aussi joli mais le voici, ici.
O ù ? Qu’il est chou ! Coucou, il est dans l’Aubrac, près du lac…
U ne belle vue sur la Cascade du Déroc, on l’escalade d’un bloc,
R epas pique-nique à la grotte magique, l’anecdote magnifique,
S ur le chemin de Nasbinals, un bon matin estival c’est original.

H eureux de la belle journée, un voeu rebelle, ne pas se noyer !
E n canoé, ça me plaît, en famille, je frétille, comme l’anguille. 
U n parcours super long, le cours de l’air est bon, l’enfer bidon.
R ires déchaînés… les cailloux frottaient… le vent nous freinait,
E t pendant que les jeunes se baignaient, on galérait… coincé.
U ne peur bleue, c’est dangereux et à la descente, je déchante.
X man et sa copine ont bonne mine, dans l’eau sous le bateau.

E n effet, dans ce courant entraînant, écoutez ce vent cinglant,
T out doucement, en désespérant, je me noyais tranquillement.

E ncore une bévue ! D’accord j’en peux plus et où te caches-tu ?
N ul ne savait plus où regarder, mais lui, il m’a trouvée ratatinée,
S oulevant d’un bras musclé ce grand carcan qui m’enveloppait,
O ubliant ici aussi l’acrostiche, sauvant ainsi la vie de sa biche,
L e long du rocher je n’avais pas pied, c’est bon d’être repêchée,
E merveillé par cette pêche miraculeuse, si fraîche, si heureuse,
I l m’a juste dit : “Mais tu étais où ? Je t’ai cherchée partout ? ”
L es larmes aux yeux, charme des cieux et lumineux ciel bleu.
L e dernier jour de nos vacances, c’était un beau jour de chance.
E ternellement, un gentil merci… poétiquement, petit merci à vie
S ourire géné, la muse m’inspire à volonté, j’en abuse à souhait.

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