Enfin la belle Andalousie !

Samedi 17 septembre 2022

Dès potron-minet nous-voici dans le bus bien réveillés.
Enfin !!! On les attendait, ces vacances tant méritées !
Ramassage complet, avec autoroute gratuite, adoptée,

Le petit déj‘ avalé, C Jérôme notre chauffeur attitré.

“Buenos dias, ami Tito” !!! Son sourire… bienveillant,
Ce jeune guide espagnol typique vraiment ravissant.
Humour… recommandations… explications, intenses,

Prudence, gare aux pickpockets qui mènent la danse.

Le soir, flânerie en amoureux au front de mer,
Dames vagues magiques et ses remous d’enfer

Massent les mollets de nos charmants bambins,
Caressent sans cesse, le sable, toujours si fin.

Baladoir dallé… rochers aspergés… petit port,
Nous offrent cette vue… ce magnifique décor.
Paillotte privée, musique branchée, tout y est.

Ce surfeur attend la bonne lame pour s’étaler.

De nombreux rouleaux s’ébattent sur le long rivage,
Quelques curieux batifolent, pieds nus, sur la plage.
A Gandia, un palace turquoise des mille et une nuits,
Me-voilà, Princesse… l’Etoile qui scintille sans bruit.

Un agréable souvenir, ce joli coin de paradis,
“Buffeté libré”, hop ! oubliés tous nos soucis.
Continuons l’aventure avec ce temps orageux,

Haute température pour vacanciers heureux.

Dimanche 18 septembre 2022

Tôt, en cette matinée idyllique, direction Elché,
Tito commente, anime en musique, notre trajet.
Le paso doble “Viva Espaňa”, repris avec chaleur,

Tandis que “la vie en rose” c’est que du bonheur…

La mésaventure croustillante comme celle du rugby,
Nos figures souriantes savourent ses plaisanteries.
De surprenants nuages en forme de moutons frisés,
Attristent le Roi soleil si désolé de ne pas partager.

Qui a déjà visité, le splendide jardin du curé ?”
Manqué ! C’est pas la bonne, “la bonne du curé.”

Il fut créé… en l’an mil huit cent soixante seize,
Des coussins de belles-mères !!! A l’aise, Blaise !!!

Un règne agréable, Sète harmonie, Votre Majesté,
Où le palmier Impérial, a cent soixante cinq années.
La Célébrité dû au passage de Sissi l ’ Impératrice,

Avec dix tonnes de soins, d’amour et de cicatrices.

Dans ce bassin carré s’éveille une bambouseraie,
Cinq “bimbes”. Ces carpes, aux robes panachées,
Jaune, tachetée… rouge orangée… noire, grisée,

Un col vert espionne… ses copines de chambrée.

Après le plein des mirettes le plein des oreillettes.
Découvrons le beau Julio, “Malagueňa”… c’est fête.
Ses carabistouilles bien insinuées, sur la sexualité,

Mêlant l’oignon, les olives, le petit pot fermé. Olé !

Puerto Lumbreras, le grand resto en légos nuancés.
Ensuite deux heures et demie d’autoroute vallonnée…
Apprécions “Granada” du ténor “Luciano Pavarotti”.

Finalement arrivés au cœur de ville de l’Andalousie.

Superbe balade à pied sur cette longue promenade,
Bordée de platanes, vois la fontaine des grenades.
En cette ambiance vraiment espagnole ils déjeunent,

Groupés en tablées, décemment soignés, ces jeunes.

Checkin Camino de Granada

Certaines rues piétonnes aux boutiques animées,
L’emplette de souvenirs typiques… trop vite fait.

Décidément une nuitée éreintante assez remplie
Et dans les bras de Morphée, j’ai très mal dormi.

Lundi 19 septembre 2022

Le lendemain matin nous-voici tous heureux, excités.
Voilà Carmen, notre guide, aux longs cheveux frisés.
Nantis d’un appareil audio, sac à dos, bouteille d’eau,
Trois heures de marche, c’est trop beau… le cadeau.

Jardins de Generalife

Pour elle, l’Alhambra et ses palais n’ont aucun secret.
Commentaires… anecdotes… légende des 36 décapités.
Cette arène inachevée, roses odorantes si parfumées,
Fontaine des douze lions, la salle d’Aïcha, sa préférée.

La forteresse rouge avec deux kilomètres de remparts,
“Peux pas tout décrire, suis pas Popeye et ses épinards”.
De splendides jardins entretenus, arcades ensoleillées,
Une kyrielle de parterres fleuris toujours agrémentés.

Deux heures d’autoroute plus loin une jolie ville Ronda.
“La calle la Bola”, ces boutiques nous tendent les bras.
Un succulent souper, cet hôtel un petit cocon typique,
Quelle journée magnifique, étourdie par l’authentique.

Mardi 20 septembre 2022

Visite de cette charmante localité au promontoire rocheux,
D’impressionnantes parois verticales, je me penche un peu.
Notre accompagnatrice s’appelle Virginie… et non Nathalie,
Fascinantes et captivantes narrations… sur la tauromachie.

Belles arènes hors normes, par corrida trois matadors,
Oreilles, queue, trophées mais dans quel insolite décor.
Deux musées, sellerie royale et merveilleux uniformes,
L’autre différent dédié aux taureaux et à leurs cornes.

Une photo originale avec un attrayant automate grimé,
Le pont neuf, puis le pont vieux, maintes fois restauré.
En bordure des falaises, ces quelques maisons ancrées,
Vieux quartiers, rues tortueuses, on les a bien sillonné.

Une étonnante promenade, cette marche de fond,
J’ai la cuisse en marmelade… les mollets en béton.
Avec ces champs de chênes, de coton à ramasser.
Encore deux heures en car, voilà Arcos, dévoilée.

Le petit train grimpe allègrement jusqu’au village blanc.
Ruelles… deux miradors, couvent… à pied on redescend.
Une demi-heure plus tard pour deux nuitées au Paradis.

Jerez de la Frontera, détente, bonheur… c’est par ici.

Mercredi 21 septembre 2022

Récupérons notre troisième guide Béatrix alias Alberto.
Sur l’autoroute, éoliennes, flamants roses et “gros toro”.
Premier rond-point la “Nina” réplique du célèbre bateau,
Au second deux paludiers travaillant avec leurs râteaux.

Vejer, joli village blanc situé sur une colline en aval,
Splendides vues où se détache ce château médiéval.

Médina Sidonia la Canasta puis l’exquise pâtisserie,
Treize heures, la gardiane de taureau, au resto ici.


La Baie et la Belle de Cadix nous souhaitent la bienvenue.
Place d’Espagne… flopée d’immeubles, aux larges avenues.
Ce nouveau port accueille les jolis bateaux de croisières.
L’unique plage…! A la Costa de la Luz… côte de la lumière.

Dame Forteresse, jardin botanique, habitations,
Magnifique cathédrale… pont de la Constitution.
Dans cette bonne humeur, l’histoire de la mobylette,
On rit tous de bon cœur, ce soir, c’est jour de fête !

Jeudi 22 septembre 2022

Neuf heures Puerto de Santa Maria, la découverte
De l’original marché local, et toutes portes ouvertes.
L’extérieur du sublime château… un joli pont de fer,
Tout ce matin à muser, lambiner, la flânerie d’enfer.

La sublime “Messe del Rosio”, la “Salvé Graciera”.
Deux chansons typiques à Jerez de la Frontera.
Ville bien connue, pour ses chevaux, son vin blanc,
Un parc si majestueux… le Palais Garnier, d’antan.

Places assises dans la gigantesque arène couverte,
Fabuleux spectacle équestre, je suis une experte.
Calèches avec grelots… quelle féérique prestation.

La bestiole* nous a rejoints sans carton d’invitation.

Après de succulentes agapes entourées d’oiseaux,
Vois la girouette la plus grande du monde là-haut.
Prochaine étape, Séville la magnifique, nous-voilà.
Dans le bus, tous en musique, avec la “Macarena”.


Vendredi 23 septembre 2022

Carlos notre quatrième accompagnateur à pieds.
Neuf heures, la longue promenade des palmiers.
L’étonnant stade, a cinquante mille spectateurs,
Quelques maisons coloniales… des bienfaiteurs.

Typique bâtiment andalou, église, hôpital Fatima,
Statues… l’Université, ancienne usine de tabacs.
Le quartier Santa Cruz… ses minuscules ruelles,
Ses patios réputés si coquets nous interpellent.


Bernard déguste des “pastels de nata”, coniques,
Puis visite de la somptueuse cathédrale gothique.
Nantis d’audiophones Carlos transmet ses acquis,
Le vol du tableau St Antoine de Padoue, le-voici !

Les orgues magnifiques, une perle rare, délicieuse.
Flopée de couronnes, huit mille pierres précieuses,

Une kyrielle de jolies niches et de compartiments,
Et trois cents kilos d’or… dévoilés, religieusement.

En début d’après-midi, quelle chaleur après le déjeuner.
L’imposante place d’Espagne, je suis très impressionnée.
Bouche bée, mirettes écarquillées, impossible d’écrire…
Face à cette luminosité, je rêve et ne peux tout décrire.

Le Palais décoré de mosaïques, fer forgé et marbre sculpté,
Ces divins bancs, où toutes les provinces sont représentées.
Cet éternel canal… offre ses féériques balades en bateaux,
Quatre ponts majestueux avec céramiques, c’est trop beau !

Seize heures, promenade sur l’eau, vite à l’embarquement !
Départ immédiat, la tête sur son épaule, assise sagement…
A l’intérieur du car, flapis, Tito raconte des blagounettes,
La mélodie de “Maman” nous fait pousser la chansonnette.

Samedi 24 septembre 2022

Ce matin, visite guidée de Cordoue ville très musulmane,
Dans le vieux quartier juif aux ruelles blanches on flâne.
Fernando, ses traditions, sa culture, ses appareils audio.
Courant mai s’organise le splendide concours des patios.


Devant l’insolite mosquée-cathédrale, je reste sans voix.
L’éternelle “filerette” d’attente, alors… il était une fois…
Ce merveilleux lieu sacré dévoile ses trésors, ses secrets,
Kyrielle de colonnes, arches, coupoles des siècles passés.

Cet édifice tellement colossal, où j’ajoute quelques photos.
Fabuleux, merveilleux, magique, je n’ai pas d’autres mots.
Dans le bus ces immenses champs d’oliviers à perte de vue.
Ecoutons “la balade des gens heureux”, certains éternuent…

Tito fait l’animation, avec ses histoires de lentilles,
Du petit cachet bleu, le cochon, tout cela croustille…
Vers Baïlen, l’achat de l’huile d’olives vierge extra,
Notre ultime nuit dans les environs de Valence, là !

Dimanche 25 septembre 2022

Un voyage si fabuleux, très intéressant, rempli de charme.
Relâchons Tito à son rond-point avec une rivière de larmes.
Enormes remerciements à Jérôme, les gentilles attentions,
Retrouvons notre charmant nid douillet, enfin la télévision !

* La bestiole : la Covid

Samedi soir : Hôtel Cibeles à Valencia
Dimanche soir : Hôtel Camino de Granada
Lundi soir : Hôtel Don Javier Ronda
Mardi soir : Hôtel Sherry Park à Cadix
Mercredi soir : Hôtel Sherry Park à Cadix
Jeudi soir : Hôtel Bellavista à Séville
Vendredi soir : Hôtel Carmen à Cordoue
Samedi soir : Hôtel Florazar à Valencia


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Estartit en carioca (février 2020)
Publié à 13:48 dans Voyages en Espagne

Mardi 11 février 2020

Décollage de Sète, notre île singulière,
Pour une destination très particulière.
Au Barcarès, jeux de l’extrême au Lydia,
Une nuitée à La Jonquera, viva Espana !

Mercredi 12 février 2020

Atterrissage à L’Estartit, palmiers, centre-ville fermé,
Certains bateaux attendent à quai d’être chouchoutés.
Dame pluie partage notre compagnie puis s’enfuit,
Sur le baladoir goudronné, pavé, plus aucun bruit.

Cinq, six panneaux pédagogiques très intéressants,
Découverte, faune, flore, une colonie de goélands.
Les petites îles, Mèdes, où nul ne peut débarquer,
La réserve naturelle garde ses volatiles en sécurité.

La mer, couleur verdoyante, s’infiltre dans les rochers,
Caresse les galets, deux bancs se laissent alors arroser.
Gloria, la folle tempête a ramené son lot de bois mort,
Troncs branches herbages, quel changement de décor !

Devant cette fragile plage le clapotis des flots si sages
Laisse apercevoir, fins graviers, cailloux, coquillages.
Un contraste entre le calme, la tranquillité du port,
Et les vagues déchaînées, de l’autre côté, à bâbord.

Sur ce quai cinq pêcheurs nettoient leurs filets abîmés,
Habillés chaudement, le matériel sera très vite réparé.
En face deux beaux Nautilus jaunes vision sous-marine,
S’apprêtent comme à la parade, en ses eaux cristallines.

De jolies statues rouges en forme d’énormes poissons
Sont photographiées, avant notre retour à la maison.
Pendant que les employés nettoient le coin pour l’été,
Ce magnifique paradis… nous reviendrons le visiter…

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Palamos en carioca (Déc./janvier 2019)
Publié à 17:22 dans Voyages en Espagne

Jeudi 26 décembre 2019

Départ ! Décollage du carioca* prévu dès potron-minet.
Leucate, dégustation d’huîtres avec un vin blanc frais.
Après ce fabuleux festin de coquillages qui m’a séduit,
Grimpons au Perthus puis à la Jonquera, bonne nuit.

Vendredi 27 décembre 2019

Direction La Bisbal d’Emporda pays de la céramique,
Juste à l’heure, déjeuner léger, menu sympathique.
Balade sous des longues arcades, boutiques variées,
Beaucoup de brocanteurs présentent leurs antiquités.

Enfin Palamos ! Voici l’aire de service, à l’abordage !
Notre nid douillet branché, décampons en repérage.
Promenade vers le cœur de ville toujours ensoleillé,
Une heure, tourne, retourne, on est perdu ça y est !

Dame nuitée pousse discrètement sa chansonnette,
Heureusement que Bernard a vite repéré la navette.
Ouf ! Manuel le chauffeur vient d’égayer notre vie,
Merci à notre sauveur, “Buena Noche” vous aussi.

Samedi 28 décembre 2019

Dès neuf heures, suivant l’agréable soirée, réparatrice,
Une escapade à vélo, mais voilà la grimpette ho hisse.
Arrivés au café un moment après, biclou bleu en tête,
Monsieur s’aperçoit de l’oubli de ses copines lunettes.

Petit déj’ avalé, remonte la longue côte, cours les récupérer.
Je l’attends, assise sur ce rocher, bronzage super improvisé.
Vue panoramique sur le trajet, voilà que revient mon coquin.
Ensemble visitons la citadelle avec cet attrayant petit train.

Initialement quelques tours, retours en cet habituel marché.
En avant, marche à pieds à volonté et bonjour mes mollets.
Agapes chez Olivia, terrasse bois, face au magnifique port,
Salade Mozza, thon plancha, gâteau vin, un sublime décor.

Toujours plongé dans mon écrit, pendant sa siestounette,
Allongé sur un fauteuil de la place se ferment ses mirettes.
L’éternelle Dame descend délicatement, nuitée enchantée,
Regagnons de suite nos pénates, tendres bras de Morphée.

Dimanche 29 décembre 2019

A l’intérieur de l’Eglise Santa Maria mais quelle apparition !
La splendide crèche, de deux mètres de long fait sensation.
Une primitive étable peu illuminée où l’enfant Jésus est né,
Sommeillant sur un lit de paille, merveilleusement entouré.

En retrait apparaissent la jolie bergerie, ses nombreux paysans,
Devant le portail bois en double vantaux, une flopée de bancs.
Bottes de foin, sacs de grains, fagots de branches bien rangés,
Jardin potager, choix verts, des vaches broutent dans le pré.

Niché au cœur de la falaise, ce majestueux château-fort,
Surplombant la mer Méditerranée forme un subtil décor.
Ciel cotonneux immensité bleutée, ce paysage nous ravît.
La montagne protège l’agréable village, largement fleuri.

Fermes par ici granges par là, belles fontaines, deux fours à pain,
Le souffle du vent actionne les petites ailes de ce plaisant moulin.
Ces poules couvent leurs œufs, d’autres promènent des poussins.
Le célèbre coq tant aimé, surveille sa basse-cour tous les matins.

En bordure d’un superbe étang entouré de roseaux allongés,
Pêcheurs à la ligne, profond puits, son seau, son eau glacée.
Derrière, le solide pont de bois résistant, enjambe la rivière,
Où barbotent déjà des cygnes, où travaillent les lavandières.

Aux environs de la mare, maman canard conduit ses canetons,
Sur cette terre ferme paisse une kyrielle de paisibles moutons.
Partageant ces hauteurs, chameaux, dromadaires se baladent,
Au milieu des agaves, le joueur de flûte entame sa sérénade.

La matinée, musée de la pêche puis ripailles généreuses,
Tout le long de l’allée promenade, flânerie chaleureuse.
Un petit air frais, insistant, caresse nos blonds cheveux,
Cet affectueux soleil réchauffe les couples d’amoureux.

Ce temps trop frisquet incite à rallier notre campement.
Prenant un raccourci, ici le cloître et cimetière d’antan.
Très original toujours fleuri, chapelle, simples bâtiments,
Quatre ou cinq étages, une centaine de compartiments.

Perché au sommet de la colline un point de vue fantastique.
Joli port, voiliers colorés, chalutiers, pêcheurs anecdotiques.
Vivement notre bercail, chaleur, télé nous ouvriront l’appétit.
Fatigués de l’escapade journalière, vite plongeons dans le lit.

Lundi 30 décembre 2019

Encore une virée en ville à vélo, petit déj’ au même bistrot.
Aujourd’hui le château de Sant Estève de Mar tout là-haut.
Senteurs, odeurs anisées, chemin ensablé, criques, escaliers,
Découverte de ruines, plages, une vue à prendre son pied.

Repartons par la navette, l’aventure une heure de balade,
Profitant de Sète pension préférée, où j’adore leur salade.
Au port s’amarrent les chalutiers, les poissons, débarqués,
Devant la criée un gros chat roux charmé, patiente à quai.

Falaises, fourmilières de diamants scintillants à volonté,
Ressac en fond sonore, paradis rêvé tranquille, enchanté.
Quelques vagues si capricieuses profitent de m’asperger,
Magnifiques photos, souvenirs, paradant sur ces rochers.

Retour à nos pénates, poussant bien sûr ! les bicyclettes,
Ultime nuitée constamment au calme, dessous la couette.
Le lendemain, mardi 31 décembre, route Lloret de Mar,
Succulente paella appréciée à l’intérieur du spacieux bar.

Courses, virevolte en vélo, au cœur des palaces luxueux,
Colette, Dany, nous guettent depuis leur hôtel fabuleux.
Visite improvisée, un agréable moment surprise partagé,
Juste avant leur réveillon où elles pourront s’encanailler.

Mercredi 1er janvier 2020

Traditionnels souhaits. Heureuse année bonne santé !
Roulons jusqu’à la Jonquera au parking des habitués.
Jeudi 2 janvier, notre expédition maintenant terminée,
Le carioca*, et nous-mêmes, pourrons enfin, souffler.

* petit nom de notre camping-car adoré…

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Péniscola en carioca (février 2018)
Publié à 10:01 dans Voyages en Espagne

Vendredi 23/02/2018

Route, autoroute, bien goudronnées, c’est que du bonheur.
La traversée de l’Espagne, à quatre-vingt kilomètres heur’.
Cinq cent cinquante bornes, un jour plus tard, en carioca*,
Nous voici à destination, même pas fatigués, à Péniscola.

Samedi 24/02/2018

En début de soirée, au camping Ferrer maintenant stationné,
Dans un emplacement trop étroit… confortablement installés,
Une récréation méritée… virée dans cette localité, en nuitée,
Blottie dans les bras de Morphée voilà James Bond en DVD.

Dimanche 25/02/2018

Dès potron minet, second rond point, plan d’eau palmiers,
Oies, canards, déjeunent sur l’herbe, prenant leurs pieds.
Ils criaillent, nous appellent… devant l’immensité bleutée,
Ainsi débute notre visite, en ce beau dimanche ensoleillé.

Somptueuse marée d’azur… vaguelettes… mouettes,
Sur ce merveilleux sable animé une invitation à la fête.
Un super dragon coloré, carrelé… attend les tout petits,
Enfin la majestueuse avenue aux maintes sculptures ici.

Pendant que la splendide station balnéaire s’éveille,
L’éternelle kyrielle d’hôtels magiques… m’émerveille.
Promeneurs, joggeurs, chiens, cyclistes, touristes,
Arrive le petit train rouge, allez hop, tous en piste !

Assis, surtout dans le fond “del trenet” touristique,
L’écouteur aux oreilles, mettons à fond la musique.
Au sommet de la colline, quelque paysage unique,
Villas à couper le souffle, le mont St Clair idyllique.

Trous bosses gendarmes couchés, un peu secoués,
Un arrêt… afin d’immortaliser à jamais ces beautés.
Criques encastrées, la mer caresse la plage grisée,
La vieille ville, ensorcelée, se laisse photographier.

Longeant cette passerelle, entourée de ponts en bois,
Se réchauffent nos chers volatiles, là-bas tu les vois ?
Une flopée de bancs tendent leurs bras si gentiment,
Admirant les contreforts du château… intégralement.

De divines venelles pavées de fins galets de rivière,
Bien disposés bien travaillés, aux marches si fières.
Devant cette immense muraille s’installent les étals,
Assez diversifiés, ils animeront d’emblée ce festival.

Déjeuner à treize heures, au restaurant “El rancho Marinero”,
Entrée paella dessert, pain eau vin… seulement douze euros.
Cinq fontaines, esseulées, nous accompagnent jusqu’au port,
Des “bimbes” de poissons s’éclatent dans cet agréable décor.

Les chalutiers, sagement alignés, attendent leurs sorties,
Tandis que Dame verte patiemment s’épanouit, alanguie.
Ravalement de façades, tout doit être parfait avant l’été,
Terrasses aménagées, paellas, fideuàs, des plats sacrés.

Murs recouverts de coquillages, vue sur une poule d’eau,
Qui plonge, replonge pour pêcher son petit repas chaud.
Une quarantaine d’escaliers plus tard, le charmant phare,
La mouette affamée se pose ici, quémandant “boutifarre”.

Niché au sommet de la colline, dominant toute la cité,
En pleine digestion, le cœur bat la chamade, exténué.
Monte, descends, remonte, toute seule je livre bataille,
Dans l’imposant Castillo, aux murs en pierre de taille.

Au plus haut de l’ascension quel splendide panorama !
Une vue à cent quatre-vingt degrés, on reste là, voilà.
Mirettes écarquillées, cheveux bercés, au vent si frais,
Idem l’île abandonnée, l’aventure de capes et d’épées.

Genoux en vrille pieds en compote mollets en béton,
Depuis le matin, courageusement, nous promenons.
Après le port, le phare, l’église fermée, le château,
Son jardin bien entretenu… les ruelles… le bistrot…

Repos mérité, temps frisquet, apaisant, sans estivant,
Nid douillet au calme, puis partage d’un bon moment.
Lundi, huit heures trente, déjà en ville pour barouler,
Port en activité certains pêcheurs démêlent les filets.

Deux chats, à l’affût, surveillent leurs petits déjeuners,
Encore une magnifique journée, toujours ensoleillée.
Sur cette sublime place s’installe le spacieux marché,
Comme à mon habitude,… ma monnaie va y passer.

Un dernier tour de ville avec notre camping-car,
Une autre station balnéaire, en avant le départ !
Benicassim par la côte avec la route goudronnée,
Grande ville, mais aire de stationnement étriquée.

Mardi, au parc naturel du désert de las palmas,
Fraîcheur, pluie, ça grimpe, Bernard est un as.
Seize kilomètres, le monastère des carmélites fermé,
Visite guidée et dégustation sont passées sous le nez.

Côté plage, d’énormes roulis… les flots se déchaînent,
Personne sur la promenade les rouleaux s’enchaînent.
L’immense avenue en front de mer, est quasi déserte,
On visite, pas en autocar mais en camping-car certes.

Baladons sur la route des villas, la tour Saint Vincent,
Actafulla, une nuitée, sur le parking d’un lotissement.
Mercredi, Dame neige distribue ses flocons maintenant,
Doucement, tout se recouvre de son joli manteau blanc.

Le brouillard, participe également à la partie,
Croisant deux chasse-neige aussi, ah merci !
Roulant à quarante dans ce domaine sauvage,
Tout notre temps… pour admirer ce paysage.

Et hop ! Subitement sans trop savoir pourquoi,
Il tourne à droite sur la départementale, quoi ?
Étroite, grimpante, sinueuse…  quel raccourci !
Voilà qu’un fou rire délirant nous a conduits ici.

Quatre, cinq, neuf kilomètres plus tard, effondrés,
Miracle ! Un petit panneau, Girona de l’autre côté.
Demi-tour dans la poudreuse, patine, redescend,
Priant Dieu de retrouver la route tout simplement.

Un relais routier… nous invite à la restauration.
L’accueil chaleureux, la soupe en dégustation.
Partis avec le soleil, on aura finalement tout eu,
Vent pluie neige brouillard, on aura tout vaincu…

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Escapade à Lloret del Mar (1999)
Publié à 13:39 dans Voyages en Espagne

A rrivés à Lloret del Mar, “un perroquet, un Ricard”.

L ‘autoroute si tranquille… trois heures pile… facile !
L a BX garée… l’hôtel repéré… rasé, douché, parfumé,
O n chantonne aux antipodes, l’eau chaude est bonne.
R eposés, frais comme des gardons, là, nous soupons
E nfin ! Heureux, si joyeux, tous deux en amoureux…
T out mon projet était au point, ce fut un bon festin,

D u vin frais rosé… la belle paella nous tendait les bras,
E ntrez, dégustez ! La gaieté nous a gagné, on pouffait.
L e rire si communicatif dévoilait notre esprit trop naïf.

M ême sans se parler, qu’à se regarder, ça repartait,
A vec les joues si bien coloré, nos yeux en pleuraient.
R avis de cette soirée mémorable, quittons la table !

A ppécie la promenade sur la corniche… ma biche !

P ar un beau clair de lune où l’on cherchait fortune…
A partir à l’aventure, je ne trouvais plus la voiture.
Q uelle surprise, une crise de fous rires me dégrise.
U ne milice, la police, elle passe, repasse, se lasse,
E bahis, avachis, tremblant, riant, sur ce petit banc…
S ‘il vous plaît ! Le nom de la rue… bel et bien perdu.

B aragouinant l’espagnol, puant l’alcool, le bémol, lol.
O bservez notre clef de l’hôtel, pour le septième ciel.
N uancée, la crise continuait… la brise rafraîchissait…

S toïque, je tique, l’unique place publique magique.
O h ! Que cent mètres, le vent nous prend en traite
U ltime rigolade, petite bousculade… plus en rade !
V ivement la douche car on en tenait une couche…
E mus, main dans la main, le même destin. Tintin !
N otez bien ! Si crevés, épuisés, ratatinés, congelés.
I l y a déjà, dix ans de cela… La suite ? Devinez la !
R emarquez, j’en ris encore, nous aussi, on s’adore.

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Navajas - Valencia (2004)
Publié à 14:06 dans Voyages en Espagne

N ous voilà partis à Navajas… assister au Festival…
A vec l’Harmonie de Palavas et la Société Pascal !
D ans le bus, Thierry mène bien son beau galion,
I mprovisant plaisanteries, oubliant tous les soucis,
A vec programmes variés : sieste, télé et révisions !

S ortilège ! Sacrilège ! Maléfice ! Sacrifice ! dans ce bungalow féminin…
Y aurait-il autre chose ou juste une petite bise ? Serait-il un peu coquin ?
L es voluptueuses Panthère Rose et Dame en Blanc, majestueusement,
V enaient supplier Roger de les suivre à travers champs, discrètement…
I magination, Invitation… Adoration, Délectation… Tentation, Passion…
E nvouté par “Sa Baleine” au grand coeur, toujours de bonne humeur !

F lorence, complice, machinalement, y ajoutait beaucoup de sa malice…
L oïc, Michel et Nanard, activement, participaient à tous les supplices…
O ublions tout de suite ces bons instants et retournons dans le moment !

V alencia ! Impressionnant, le grand écran géant et le musée s’y attenant !
E galement, la visite de cette ville magnifique avec son Palais de la Musique.
R arement, bonne nourriture fut si abondante et boissons si désaltérantes…
O h, le beau quatuor ! A nous quatre, on vaut quand même not ‘ pesant d’Or.

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Palma de Majorque - Baléares (Nov.2006)
Publié à 15:40 dans Voyages en Espagne

A quatre heures et demi, un beau dimanche après-midi, nous voici partis !

P artis avec La Populair ‘, Christian nous fait prendre l’air car on a les nerfs…
A rrivés à Barcelone, il nous abandonne, on se questionne, ça impressionne !
L e magnifique ferry illuminé ; la nuitée magique et agitée nous a marqués,
M ais nous avons raté La Belote, pour la petite anecdote, sans fausse note !
A l’Alexandra, ce palace nous tend les bras ! On se prélasse sur la terrasse.

Hôtel Alexandra (Mallorca)

D éjeuners toutes nationalités à volonté, notre chambre s’appelait Désirée.
E n plus, avec la chance que j’ai, on prenait déjà le bus du mauvais côté…

M agistrale cathédrale, tapisseries, vitraux, chapelles, tableaux, trop beau !
A ccompagnée de son musée nuancé, une forteresse pittoresque, une déesse…
J et d’eau, palmiers, plan d’eau, escaliers, lampadaires, barrières, lumières.
O n balade Plaça d’Espanya et à la nuit tombée, nous voilà rentrés, crevés !
R avis, Corinne et Tony nous font la visite guidée, une journée très appréciée.
Q ue de beaux paysages et de courts virages ! Je suis déjà toute en nage !
U n passage à Santa Maria pour ses très nombreuses caves à vins réputées,
E t à Inca, ville industrialisée, église, perle, cuir tanné et son beau marché.

Mallorca, la cathédrale

A Selva, on aperçoit des oliviers millénair’ avec différentes tonalités de vert.
V oici Caimari, amandiers, orangers, citronniers, caroubiers, terre en espalier
E t on roule sur une petite route goudronnée, où l’on a du mal à se croiser…
C henilles à éliminer, lacets serrés, gorge nouée, la montagne est escarpée.

D ans le commentaire, le saut de la belle dame, légendaire ! Quel mystère !
A Lluc, admirez le sanctuaire en bois sacré, ce monastère secret et discret…

P armi les écuries transformées en chambrées, les randonneurs acharnés…
A vec son paysage lunaire, c’est le calvaire ! On attend le point culminant
L e pic majeurnoeud de la cravate, circuit goudronné, j’ai hâte d’y arriver…
M les 3 Maria, la belle mère, virages appréciés mais visages décomposés…
A la Calobra, le joli petit hameau est restauré, on s’y arrête pour déjeuner.

B aies nuancées, grottes abritées, criques camouflées, mouettes affamées,
E t le bateau a accosté, le phare nous dirigeait, zone militair’, Port de Soller.
R eprenons notre tournée en tramway, tout de bois et fer forgé, il était fait.
N on, il longeait la plage de sable fin, traversait la ville en notable souverain
A u centre, église, mairie et pour le ventre, les pâtisseries nous font envie.
R emarquez ces belles ruelles décorées et l’expo Picasso et Miro, vite fait…
D ans le Tortillard, les bavards en profitaient… 13 tunnels, quell’ bagatell’ !

Le train de Soller

E t ce petit TGV de 6 wagonnets nous a enchantés et bercés jusqu’à l’arrivée,
T rès Grandes Vibrations fait sensation, huile et discrétion étaient en option !

V oilà les exercices et supplices achevés, on s’acoquine près de la piscine.
E t le mercredi, ravis, on promène sur le front de mer, il y fait bon et clair…
R egardant les boutiques, les plans touristiques, c’est la forme olympique…
O n balade avec le petit train local et un tour de la baie… sans se fatiguer…
N ous démarrons de Can Pastilla, la Playa et l’Arénal, le parcours normal…
I l siffle à chaque arrêt, la cloche tinte à volonté, la matinée est vite passée.
Q uoi de plus magique, une belle mer azurée, mélodie d’enfer, c’est l’été…
U n carré de fleurs colorées et plantes grasses variées se laissent admirer,
E t dans ces variétés de bleus-verts mélés, ça crée du Bleu-Vert harmonisé.

L'iténéraire du train touristique de Platja de Palma

B ienvenu dans la baie où l’on s’est envoyé 5 km à pied, pour un bon café.
O ù il est situé ? Je ne peux le nommer, il était léger, pas très cher payé !
U ne baignade, une orangeade, plus je barbote, plus il m’asticote et radote…
Z ou, implantées à l’année, les paillotes nous appelaient : coucou, venez !
I nstallez-vous, buvez un coup, protégez-vous car le soleil est de partout…
G énéreuses formes enveloppées dans un T-shirt orangé, j’y suis pas allée…
U ne très bonne journée arrosée d’oranges pressées et non de perroquets,
E t arrivés rétamés au terminus, nous rebroussons chemin avec l’autre bus…
S ous les lumières tamisées, on circulait et se dirigeait comme des habitués.

D ebout bonn’ heure, avec le chauffeur, on s’en va dans la bonne humeur !
E xplications de l’aéroport qui “dort”, et les éoliennes pas très anciennes…

S urtout utilisées pour l’extraction de l’eau dans les sous-sols et l’électricité,
E t l’atelier de démonstration de fabrication de perles nacrées et sacrées…
T ellement flattée, on m’a traitée de Perle Rare, Unique, c’est magnifique !
E lles ont 16 couches de nacre ; Moi, je n’en tiens qu’une seule ! Le Sacre !

P ar là, Montuiri et Villafranca, la dernière récolte de melons de la saison…
E t les recettes alcoolisées d’Ismaël pour la Noël, fête organisée, trop bell ‘.
N otez Manacor, deuxième ville industrialisée, spécialisée en bois d’olivier ;
D is ! Porto Cristo, c’est le port de plaisance de Manacor… mais quel décor !
A vec son gruyère français, cette île a quand même 2 200 grottes classées.
N on, 5 sont à visiter, la notre, Hams, c l’hameçon en français, tu le savais ?
T empérature à vingts degrés et quatre-vingts pour cent d’humidité… c’est vrai !

Grottes de Porto Cristo

U ne musique magique, Stéphanie qui nous sourit, nous voici tous enfouis…
N ous descendons sous terre, humide est le parterre et on dirait du  verre…
E t chaque salle a son propre nom, pour l’occasion, je respecte la décision.

S ur le lac glisse discrètement et secrètement une petite barque illuminée…
E t doucement, violoncelle et clavier nous enchantent… et nous font rêver…
M ozart, quel art ! C’était silencieux, notre âme montait vers d’autres cieux !
A pparition anonyme, bellissime, sublime… Ce fut du très grand millésime !
I maginez ce tableau, trop beau ! La rivière souterraine vit en châtelaine…
N ostalgique de cette jolie musique, on quitte les grottes… pour l’Antidote
E t la liqueur, le Palo, doux, noir et 40 degrés, réchauffe nos coeurs légers !

D éjeuner avalé, on est pressés de filer, il fait frais et  le 15 vient d’arriver…
E t quel joli dos d’âne, on a fait un bond !!! On est en panne pour de bon.

V endredi, jour maudit ! Paumés sur la chaussée, on ne sait plus où aller !
A ttendre et sourire, ça me fait rire ! Un autre bus pointe son nez, c’est gagné !
C athédrale, fait ! Un bus rouge bariolé à étage superposé nous fait visiter…
A vec commentaires français ! El castell de Bellver, c’est la vue, Mont St-Clair !
N ous recevons quelques gouttes, le temps va se gâter, sans aucun doute !
C hez Pope, on a trop bien mangé, c’était parfait, et quel bon café serré…
E t on suit le cortège, un tour de manège, c’est à volonté, pour la journée
S uivez mon guide, le “Druide”, il fait humide. Intrépide, rapide, il décide.

Château de Bellver

B uvons le pot d’au revoir, c’est le soir et le patio nous sert d’auditoir’…
I nvités par Colette, tous à la bonne franquette, on enlève nos casquettes.
E t une vraie fausse perle aux donzelles, un siruell aux maris fidèles,
N otez : on siffle 3 fois une nuit de pleine lune, on a bonheur et fortune !…

Un siruell pour les maris fidèles...

M atin, chagrin, poudre de Perlimpinpin, c’est le départ, on va dans le car…
E t arrivés au port d’embarcation, quelle émotion ! Bonjour l’organisation !
R etard assuré, rencard manqué. 3 heures après, notre ferry va “décoller”…
I mproviser, belotes bien orchestrées, avec Daniel, cet hôte tombé du ciel.
T out l’après-midi, la soirée, la nuitée, à tanguer… Minuit vient de sonner !
E t à Barcelone, on s’époumone, c’est l’automne, on frissonne, je suis aphone…
E mbrassade, rigolade, Thierry et son bus d’enfer nous ramènent à la mer.
S ix heures, le marchand de sable va passer. Vite ! Les bras de Morphée !!!

Carte de Mallorca

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