Toujours souriant et de bonne humeur
Si élégant, tu avais bon cœur.
La pâtisserie était toute ta vie
Avec “Ta Belle” et ta ribambelle
Nous te rendons ce bel hommage
Mais ne voulons tourner cette page
Tu étais notre “chou à la crème”…
Pour tes apôtres, Minou* on t’aime.
* son surnom affectueux
T u t’occupais bien de moi quand j’étais bébé,
A vec Dany, qui était ta meilleure amie.
T a présence. Toujours là quand ça n’allait pas,
A ttendrissante, touchante, une vraie battante.
L e gros cendrier, trop près de la cheminée…
I l fallait que tu l’arrêtes, «la cigarette»…
S uivant ta destinée, tu viens de nous quitter,
E t mon premier prix, aussi, je te le dédie.
T u étais ma tante, ma reine, ma marraine.
T rouve la Paix Éternelle, tu étais Belle
E t dans mon cœur ne restera que le bonheur
C ar on partageait beaucoup de complicité.
O ccupée toute la journée, tu «bricolais»
L ’ordinateur devenait «ton porte-bonheur»
S implement, tendrement, c’était pas le moment
Y eux rougis, cette maladie t’a pris la vie.
E studiantina… Cettoise !
S ur la jolie photographie,
T u ne le reconnais pas ?
U ne vingtaine d’années,
D es cheveux bien coiffés,
I l se prénommait, Jean…
A vec un visage d’enfant,
N otez qu’il est charmant,
T out vêtu, noir et blanc !
I l jouait de la mandoline,
N otes de musique si fines,
A mateur mélomane dans l’âme.
C ‘était vers mille neuf cents…
E t a eu quatre beaux enfants.
T ous des garçons, si mignons…
T reize musiciens… Très bien !
O n l’aperçoit, première rangée.
I l était choyé mon arrière papé.
S i parfois, vous vous souvenez…
E n parler me le ferait apprécier.
G eorges, le prénom de mon frère,
E t celui aussi de mon grand-père…
O n ne les confondait pourtant pas.
R egardez ! Ils étaient si sympas !
G ai, enjoué, les échecs, sa passion,
E t il jouait d’oreille à la perfection !
S urtout le piano, c’était trop beau !
B ouzigues est notre nom de famille.
O h oui ! Avant qu’on ne s’éparpille…
U ne soirée, au Polygone, un pylône…
Z ut, mal éclairé, sa voiture a basculé.
I l avait la ceinture de sécurité, mais
G agné ! Il y est resté pour l’Éternité !
U n 30 novembre… il nous a quittés…
E t il y a déjà une vingtaine d’années.
S es vingt-six ans… on l’aimait tant !
P ar une magnifique soirée d’été
A u volant de sa jolie BX bleutée
U ne fois de plus s’en va travailler
L e Don Juan des coeurs brisés
A vec son maillot noir et son corps bronzé
M iam miam, je vais peut-être me régaler
I magine toi, esseulé, au milieu de la forêt
E t cherche moi dans les buissons épais
L a nuit tombée, l’histoire va commencer.
Maurice,
C’est le début de l’été,
Tu viens de nous quitter.
La maladie, cette ennemie,
A eu raison de ta vie.
Ancien Président de l’Harmonie,
Je te remercie de l’avoir rebâtie.
Tu jouais si bien de la trompette.
Un soir de concert, tu m’as confié,
“J’aurai aimé jouer… de la Traversière”.
Quel honneur pour moi qui en joue déjà.
Mais je ne t’interpréterai pas de solo
Avec l’émotion, il ne sortirait aucun son.
Tu étais toujours gentil et très sympa,
Et à chacun de nous, tu manqueras.
La famille, les copains, la Police, la Musique.
Tu nous laisses tous derrière,
Sur le chemin, du cimetière.
Au revoir, Maurice !
Nous ne t’oublierons jamais.
R obert, c’était un flûtiste remarquable…
O n l’aimait tous bien, il était admirable…
B ienvenue à l’Harmonie Municipale de Sète,
E n l’an mil’ neuf cent quatre-vingt seize…
R enfort très apprécié… toujours à l’aise…
T ous réunis dans la salle pour faire la fête…
C harmant, élégant, patient, de bonne humeur…
O n n’oubliera pas sa belle prestation en soliste…
L e Menuet de l’Arlésienne par cœur, s’il vous plaît !
O n l’apercevait, l’été, sur les quais de Marseillan…
M ain en l’air, il me saluait, me souriait gentiment…
B ravant la maladie qui lui a apporté… des soucis…
I l nous laisse derrière, sur le chemin du cimetière.
E videmment, j’étais très attachée, je l’admirais…
R egrettant à jamais ne plus l’avoir à mes côtés.
V incent est un personnage étonnant et bon musicien d’antan…
I l joue sax alto et clarinette, c’est très beau et super chouette…
N on seulement, il travaillait et courrait toute la semaine, mais…
C haque week-end, il jouait et partait sur les routes encombrées,
E t ne rentrait qu’au petit matin, à la fraîcheur, à la rosée, crevé…
N ous l’avons tous les lundis à l’Harmonie et chacun l’apprécie…
T outefois, il reste quand même coquin… et redevient “gamin”…
B ravo encore pour ce que tu fais, à quatre-vingt ans bien sonnés !
U ne fois dans ton “Château”… tu es un “Roi” qui mérite son repos…
E n compagnie de tes chats, tes cigarettes, la télé et mots croisés,
S ur ton canapé rembourré, tu apprécies le calme. Tout te sourit…
O ublie tes soucis, reviens à l’Harmonie… car elle est toute ta vie…