Voyage au Portugal (L.V)

Lundi 3 juillet 2023

Dès potron minet, accompagnés de l’agence Littoral,
Unique semaine sympathique d’aventure au Portugal.
Laurent excellent chauffeur conduit avec souplesse,
A l’hôtel Ciudad de Burgos… Madame la Comtesse” ?


Quel agréable moment, dégustation de l’apéro,
Bernard goûte le porto… un ice tea pour Véro.
Festins à volonté, souper en forme de buffet,
Clim, bras de Morphée, aglagla ! Je suis gelée.

Mardi 4 juillet 2023

Pas très bien dormi… même pas entendu le réveil…
Au p’tit déjeuner mon corps réclame son sommeil.
Sortie à Salamanque sa remarquable université,
Coassement de grenouilles en porte-clés, bradés.

Mercedes la guide aux commentaires intéressants,
Nous balade à travers ce monument si passionnant…
Une bonne allure jusqu’à Monté Réal, hôtel Evenia,
En fin d’après-midi… nous-voilà arrivés… ! Alléluia !

Mercredi 5 juillet 2023

Une alléchante soirée… une bienveillante nuitée…
Filons à Fatima, un centre de pèlerinage, classé,
Dulce développe le phénomène, des apparitions,
Celui des trois enfants… chapelles, processions.

En route, la visite gratuite d’une cave de Porto,
Avec vidéo, dégustation, suivie d’achats à gogo.
Autre escale : Nazaré, cette station balnéaire,
Déjeuner, calamars grillés vin blanc légendaire.

Ce promenoir, aux pavés posés à la main, noir et blanc,
Quelques bancs vers la plage pour se poser un instant.
Scrutons le musée plein air… du poisson sec, inauguré,
Etendu éventré, nu sur des immenses grilles à sécher.

Célèbre par ses azuléjos*, généreuse faïence bleue,
Baguenaudons à Alcobaça, tel un couple d’amoureux,
Sublimes glaces, antique fontaine, place en travaux,
Village spécifique… admirant dame rivière, ce joyau.

Jeudi 6 juillet 2023

Début de matinée continuons en direction de Porto,
Deux heures après, contemplation du fleuve, Douro.
Eternelle légende du coq… cigogneaux dans les nids,
Fragiles forêts d’eucalyptus… chênes lièges par ici.

Une flopée de métrosideros excelsa*, bien espacés,
Universelle beauté… ce sapin de Noël, néo zélandais,
Illustre floraison, gros pompons de fleurs écarlates,
Un rouge vif, éclatant comparée à une noble tomate.

Le brouillard et le vent souhaitent la bienvenue,
Au centre ville, boutiques… musiciens… statues.
Délicieux mets savourés, promenade au marché,
Circuit en rabelos*… repérer les ponts réputés.

La localité d’Aveiro, baptisée La Venise portugaise,
Des jolies moliceiros* colorées, “ramène ta fraise”…
Larges quais carrelés… en forme de longs serpents,
Magasins riches, achalandés… un divin coin plaisant.

Comme le temps passe trop vite, quand on se régale.
Le programme diversifié, vacances estivales idéales.
Nos parties fines de jambes en l’air depuis l’armoire,
Clin d’œil aux convives… mais c’est une belle histoire…

Vendredi 7 juillet 2023

Huit heures, après un alléchant breakfast matinal,
En milieu de journée, la tour de Belem, un festival.
Lisbonne, où apparaît l’hydravion… en face du Taje,
L’hippotrip, bus jaune, amphibie, tous à l’abordage !

Tour panoramique… au cœur de cet univers magique,
Fort Galia, monument aux découvertes, magnifiques.
Musée de la Marine le vrai hydravion des portugais.
Les jacarandas*, bleu flamboyant, ont fleuri en mai…

Des succulentes agapes dans cet ancien quartier typique…
Flânons vers la voie piétonne au groupe hiphop diabolique.
Ce vieux pont du 25 avril anciennement nommé St Lazare,
Traversons sur le Vasco de Gama, allez… tous en fanfare !…

Participons activement, à cette originale soirée portugaise,
Le danseur m’invite, pas de problème, je suis à l’aise Blaise !
Flattée, joyeuse, un deux trois, monsieur m’enseigne le pas,
Heureuse, un mouvement mémorable, que je n’oublierai pas…

Samedi 8 juillet 2023

Neuf heures à Leiria… musardons aux deux marchés,
Les plus importants de la région, sans rien dépenser.
Notre brunch avalé… à Vieira…temps libre… ou plage,
Maître soleil caresse le sable fin, affine le bronzage.

Dimanche 9 juillet 2023

Digestion, blagounettes, bien dormi avec Morphée…
Sept heures trente, contente et ravie de rentrer…
A midi, Guarda, ripailles servies à la grosse louche,
Fin d’après-midi, hôtel de Burgos, tous à la douche…

Lundi 9 juillet 2023

La pluie nous a accompagnés, mais sans nous gêner.
En fin de journée, mes souvenirs resteront gravés.
Notre long voyage s’achève sur ces bonnes pensées.
Retrouvons avec plaisir, notre lit douillet et la télé.


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Portugal (avril 2017)
Publié à 11:37 dans Voyages au Portugal

Depuis très longtemps, je les attendais,
Mes véritables vacances tant méritées.
Balaruc, six heures quinze, arrive le car,
Direction le Portugal, en avant le départ.

C’est la société Gaiffier, en ce dimanche 2 avril,
Journée ensoleillée, ne te découvre pas d’un fil.
Christian notre chauffeur conduit avec maestria,
Valérie, l’accompagnatrice, participe à la fiesta.

Traversons donc… cette éblouissante Costa Brava,
Vignes, haciendas, oliviers, aperçus de l’auto pista.
Charmants villages, nichés au sommet de la colline,
Ce léger vent frais et quelques nuages s’acoquinent.

Au “Ciudad des Burgos” ce premier futur hôtel,
Souper sympa, délicieuse nuit, au cinquième ciel.
Petit déjeuner varié, adieu mes grasses matinées,
Ah, tu voulais y aller ! Maintenant tu vas en baver.

Des couples de cigognes couvent leurs cigogneaux,
Sur les lampadaires, dans des jolis nids… au chaud.
Une façon de nous souhaiter la bienvenue au pays,
L’Espagne me charme par son torride climat, pardi !

Bom dia, mesdames frontière et heure portugaises.
Midi au resto de Guarda, nous-voici à l’aise Blaise.
Virée à la cathédrale, tour, monte les cent escaliers,
A quatre pattes j’ai tout grimpé, bonjour les mollets !

Continuons la douce escapade, destination Porto,
Seconde ville du Portugal en rive droite du Douro.
Au Phénix, deuxième étage, attend le lit douillet,
Succombant lentement dans les bras de Morphée.

A huit heures trente, la visite guidée panoramique.
Cette splendide gare, ses vieux quartiers typiques.
Ainsi ce bâtiment carrelé de faïences bleu et blanc,
Dépeint procession, vendanges, transports d’antan.

La prison transformée en musée de la photo,
L’institut analyse et classe les crus de Porto.
Commentaires très intéressants de Raimundo,
Ce mentor si passionnant, digne d’un maestro.

Ce féérique Palais de la Bourse, Palàcio Da Bolsa,
Aux majestueux salons, embellis comme à l’Opéra.
L’incomparable Salle du Tribunal, aperçue ce matin,
Leur sert d’intronisation… pour la confrérie des vins.

Fresques, vitres peintes, lustres colossaux, parquet,
Costumes d’autrefois, plafonds… tout cela fait rêver.
Treizième, quinzième siècles, bel’ époque, Reine, Roi,
Mon imagination s’envole, vagabonde, moi je m’y vois.

En suivant, entrons dans cette cave raffinée,
Explications de Cécile, la conseillère attitrée.
Larges comptoirs, nombreux fûts, tonneaux,
La plaisante dégustation à table sert d’apéro.

Sur la corniche, ce point de vue anecdotique.
Au bord du quai apparaît le long téléphérique.
En animation un musicien roucoule sa sérénade,
A ses côtés, je danse aux rythmes de l’aubade.

Après ces agréables agapes, chichitons avec un T,
Cela signifie, faire pipi, dans son langage “Olé Olé”.
Quinze heures promenade en bateau le Saõ Telmo,
Trois ponts impressionnants surplombent le Douro.

Certaines mouettes prennent aussi… leur bain de soleil
Pendant que nous naviguons sous l’immensité bleue ciel.
Envol à regret vers notre palace d’Afonso, Monté Réal,
Ravissant endroit bien connu pour ses eaux thermales.

Succulent brunch, rassasiée, flânerie à Fatima,
Escale vraiment appréciée, sanctuaire en apparat.
Le primordial et important centre de pèlerinage,
Petites chapelles, tombeaux, vitraux de tout âge.

Attirantes boutiques encastrées dans le mur,
Regorgent de souvenirs diversifiés, c’est sûr !
Vierges colorées, torchons brodés, porte-clés,
Cartes postales, tee-shirts, tasses et futilités.

Batalha, sublime monastère, exquis, fantastique,
Classé au patrimoine de l’Unesco, site historique.
Salle fraîche où repose en paix le soldat inconnu,
Deux militaires surveillent avec silence, retenue.

Nazaré, séduisante localité, dégustez, savourez,
Vin blanc, crudités, célèbres sardines réputées.
Allons tremper nos pieds dans l’océan atlantique,
En culotte, soutif illustré, on connaît la musique.

Des vagues dangereuses aux roulis capricieux,
Me-voilà sur le cul sous le regard des curieux.
Pattes en l’air… tête mouillée… regard affolé,
Ces flots se retirent en essayant de me noyer.

Sur les genoux, des galets collés au derrière,
Je regagne le sable, le slip rempli de pierres.
Superbe demi-heure de fraîcheur, de frayeur,
Moment de bonheur, dans la bonne humeur.

Epuisée, malmenée par cette mer déchaînée.
Obidos… sa noble cité, lieu estimé, apprécié.
Des voiturettes électriques !… Ce que j’aime,
En cet endroit touristique, pas de problème.

Avec Daniel et Nicole, à chacun sa bagnole !
Je crie, m’affole mais qu’est ce qu’on rigole !
Puis à cinq à l’heure dans toutes ces venelles,
Glissant sur le pavé, passant sous la tonnelle.

Subitement un sens interdit… Tourne vite par ici !
En solo nous-voilà repartis sans carte sans souci,
Suivant l’énorme panneau bleu, le sentier sinueux,
L’atterrissage sur la nationale est très dangereux…

J’me voyais déjà dans le film, les bronzés font du ski,
Perdus en pleine nature, à droite, à gauche ? Tant pis.
Au bout de deux kilomètres, le destin, la pédale à fond,
Notre Twizy orange retrouve son chemin, pour de bon.

S’ensuivent de vives et joyeuses retrouvailles,
Buvons donc un coup avant que l’on ne ripaille.
L’angoisse m’a vidée… adieu soirée folklorique,
Une agréable journée O mon dieu, magnifique.

Chaque jour de la semaine à huit heure trente,
Quelle divine aubaine, ces trésors m’enchantent.
Au programme aujourd’hui, Lisbonne la capitale,
Rive droite de l’estuaire du Tage, notre escale.

Une belle balade à pieds, en ce vieux quartier,
Fontaines, échoppes, taxi, tramway, escaliers,
La sublime Rua Augusta, los pasteis da nata,
Dalles trompe l’œil, kiosques à fleurs, praças*.

Passage furtif de la Garde Royale à cheval,
D’abord descendant sur le trottoir pavé, idéal.
Ensuite, rassemblés en défilé… au carrefour,
Bien endimanchés, au pas cadencé. Bonjour !

Après ce succulent festin, musée des carrosses d’antan.
Passionnant, ces trois siècles de luxe très attendrissant.
Bélem expose sa splendide tour, toujours aussi originale,
Au final… le monastère clôture cette journée si spéciale.

Vendredi 7 avril, encore une matinée ensoleillée.
Coimbra la surprenante, pour notre visite guidée.
Une des plus resplendissantes villes de ce pays,
Son université, sa bibliothèque… c’est trop mimi.

Tous les niños équipés d’un petit appareil audio,
Père Raimundo transmet son savoir, tout de go.
La Rua Visconde Da Luz… l’harmonie en beauté !
Godasses, sacs, tout en liège fabriqués, le pied !

Une bonne trentaine d’authentiques boutiques,
Régale nos belles mirettes au regard magique.
Porte-monnaie, carte bleue, en pleine action,
Don Pédro présente sa goûteuse restauration.

Salamanqua le palace Régio m’ouvre grand ses bras.
Maria Isabel, de cuir vêtue, entrecoupe ce brouhaha.
La brillante université demeure la “doyenne” d’Espagne,
Ancienne/nouvelle cathédrale, les études nous gagnent.

Depuis deux jours, la religion et l’activité estudiantine,
Agrémentées de commentaires, discussions si fines,
Nous amènent à voyager à travers certaines époques,
Histoires vraies, légendes, traditions, que cela évoque.

La Place Mayor… plus condensée et enchanteresse,
Me remémore celle de San-Marco, sensationnelle.
Dans l’hôtel-restaurant Gran Via, la Calle La Rosa,
Paëlla, poulet frites, délicieux gâteau au chocolat.

Au Boulevard, bonne nuit les petits, Mirando de Ebro.
Du cinquième étage, plus c’est haut, plus c’est beau.
Suivant la route du Pays Basque… enfin bien arrivés,
Charmés, comblés, le marchand de sable va passer.

* places

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